jeudi 24 décembre 2009

Peux-je venir dans ton coeur ?



Qu'est-ce qui est le plus important de Noël ?
Qu'est-ce qui doit se passer, sans lequel, ce serait comme si tu n'aurais pas vécu Noël ?
Réponse : La naissance de Jésus dans ton coeur.

  • C'est possible que tu sois loin de ton foyer, et que tu ne sois pas avec ta famille.
  • C'est possible que tu n'aies pas la possibilité de donner et de recevoir beaucoup de cadeaux,
  • C'est possible que tu ne puisses pas envoyer des cartes de salutation à tous tes amis,
  • C'est possible que tu ne trouves pas un bon dîner pour la nuit de Noël.

lundi 7 septembre 2009

Le Burundi a une Reine ... ! (2ème partie)


Qui nous donne ...


Le paradis de la paix !



Le Burundi est un pays très beau,


plein de beaux paysages,


ses gens sont majoritairement de la campagne, ils sont très accueillants.

On dit que justement à cause de toutes ses qualités, le diable est devenu jaloux et il y est entré pour semer l'ivraie.


La haine devait entrer dans les coeurs et détruire ce beau paradis.

Au milieu de cette crise fratricide, en 1994, a jailli au Burundi une source de grâces.



Il s'agit du sanctuaire de la Mère Trois Fois Admirable de Schoenstatt à Mont Sion Gikungu, Bujumbura. Elle a commencé à gagner progressivement les coeurs pour faire triompher un courant de paix au niveau de tout le pays.


En tant que burundais, nous nous sommes proposés de couronner la Vierge Marie comme « Reine de la Paix », pour demander la Paix comme un don du ciel.



Mais aussi, nous nous sommes proposés de travailler pour la paix, comme des vrais enfants de Dieu, comme des serviteurs de Marie, la Reine de la Paix.


« ... Tous ensemble ils dansent, et ils chantent : "En toi nous trouvons, toutes nos sources." »
(Psaume 86, 7)


L'un des travaux proposés a été de répandre les valeurs de la paix et de la réconciliation à travers de nos activités préférées : le chant et la danse. Nous croyons fermement que dans le paradis céleste nous chanterons et danserons comme des vrais frères et soeurs, heureux, autour de notre Dieu. C'est la joie d'un cœur réconcilié. Ce paradis doit commencer depuis déjà: ici et maintenant!

Cette après-midi du 14 août nos jeunes ont offert à notre Mère, dans la grande église de la Très Sainte Trinité, un programme de danses et de chants en faveur de la paix. Il y avait une foule de 10.000 personnes (au jour suivant on comptait environ 30.000).


Nous voulons souligner qu'il y avait avec nous aussi des frères et soeurs venus depuis la Tanzanie, le Rwanda, le Congo, et encore il y avait deux délégations de l'Europe : l'une de la Suisse et l'autre de l'Espagne.

Voyons alors quelques photos et vidéos du programme de nos jeunes :


Voilà la danse traditionnelle « Umuyebe » de la région de la plaine. Les paroles de cette danse encouragent la paix.


Ces belles filles nous demandent dans cette danse ...


... qu'à partir de la prière de "Notre Père", nous pardonnions nos prochains comme Dieu nous pardonne.


Cette danse s'appelle "Utunuma" c'est-à-dire "Colombes".


La Chorale Ste. Famille nous invite dans sa danse: « Envoyez les colombes de la paix ...


... à répandre partout le message de paix ...


... et à enterrer la division, la haine, la jalousie.

(Vous pouvez voir un petit extrait de cette danse sur un video plus à la fin de cet article)


La chorale St. Martin nous dit dans son chant: "La paix est fondamentale pour le developpement d'un pays."


Les espagnols nous ont réjoui avec leur présence, leur engagement, ...


... et leur beauté et sympathie.


Les suisses nous ont aussi réjoui. Ils sont toujours fidèles avec nous ...


Et ils nous ont présenté aussi des chants de leur culture. Dans la photo: Manuela Bernasconi chante le typique "Jodler" avec une très belle voix. Goûtez vous-mêmes dans la vidéo suivante.


Manuela Bernasconi chante el typique "Jodler" de la Suisse.

Voici la danse "Utunuma" (Colombes), présentée par la chorale "Sainte Famille":


* N.B.: les confrères qui ont regardé cet événement vont manquer plus d'une chorale. Je leur demande de me pardonner, mais j'étais obligé à faire une sélection.

***

Mais pour que vous ne perdiez pas le sourire, je vous fait des adieux avec un personnage pour nous très chéri. Il s'agit de Angelbert Chikere (de Nigeria). Il est séminariste de notre communauté. Il était chez nous presque une année. Il est retourné au Nigeria juste après le couronnement.

Et qu'est-ce qu'il nous dit?

La paix?
Qu'est-ce que c'est la paix?

La paix est merveilleuse!

The peace is wonderful !!!



(photo du 14/08/09)
And good bye my friends!!!

À la prochaine!!!


(bientôt va suivre la 3ème et dernière partie de cet article sur le couronnement) ...

vendredi 28 août 2009

Le Burundi a une Reine … ! (1ère partie)


... Une Reine de la Paix et de la Réconciliation !




Le jour si souhaité est arrivé ... le samedi 15 août ! ... après 3 ans de préparation. Nous voulions couronner Marie comme Reine de la Paix et de la Réconciliation. Voici un peuple qui donnait des fruits de conversion.



Toute la ville de Bujumbura, la capitale, était émue. Déjà le jour antérieur (vendredi 14) 10.000 personnes s'étaient réunies autour du sanctuaire de notre Mère. Le 15 même, le nombre de fidèles est augmenté davantage au chiffre de 30.000 personnes ! Quand on voulait se déplacer d'un lieu à un autre de notre terrain, on avait de grandes difficultés pour se faufiler à travers la foule.


Des aspects de la multitude dans ce jour-là, le 14 août : le Mouvement de Schoenstatt et ses drapeaux.



Les mères.


Les enfants jouent toujours.


Les hommes plus vieux, fiers d'assister à cette fête.


Des aspects de la foule assise sur le gazon.

Il y avait de toutes sortes de gens des deux sexes : des enfants, des jeunes et des adultes, des pauvres et des riches, des gens de différentes provinces du pays et gens des pays voisins : du Congo, du Rwanda et de la Tanzanie. Ils arrivaient serrés comme des sardines, dans des camions, dans des bus, et à pied.


Arriver à pied : On n'épargne pas de sacrifices pour saluer notre Mère et Reine.

C'était émouvant de voir les gens humbles, avec des vêtements décolorés, avec des simples babouches dans les pieds ensemble avec les gens les plus élégants. Tous avaient le cœur uni, ils étaient ensemble pour trois choses : pour remercier, pour demander des dons et pour apporter les offrandes de leur coeur à Marie, Mère et Reine.


Image de Marie dans l'église : en kirundi est écrit: Reine de la Paix, prie pour nous.

Personne n'épargnait des sacrifices afin d'être près de notre Mère dans ce moment si important : son couronnement!

Les organisateurs avaient fait tout le possible, pour servir les gens de la meilleure façon: pour avoir l'eau nécessaire, pour agrandir les possibilités de toilettes, etc.


L'équipe de la Croix Rouge, contente de pouvoir servir.

Je pensais : combien de fois dans ces 13 années vécues au Burundi, combien de fois, dans ce même lieu, je n'ai pas vu de milliers et de milliers de personnes, en fuyant des balles et de la mort. Dans ce temps, ces gens cherchaient un refuge chez notre Mère. Notre sanctuaire n'avait pas d'armes, mais il avait quelque chose (ou quelqu'un) que les gens considéraient plus importante : Marie, avec son Enfant Divin dans les bras. Elle était capable d'offrir une protection, et les faits ont démontré la véracité de cette intuition populaire. Elle était une mère pleine d'amour, mais aussi elle était forte et puissante.


Des milliers et des milliers de réfugiés: photo de juillet 2003, devant le Sanctuaire.


En 2003: au milieu des réfugiés : une mère avec son enfant.

Maintenant, ce même peuple, voulait remercier la Vierge pour la protection reçue pendant tant d'années. Toute cette multitude venait pour s'offrir afin de faire une nouvelle nation, une nation de frères et sœurs, où chacun puisse avoir du pain, du respect et de la joie.

Couronner Marie signifiait se mettre à disposition de la Reine pour construire son royaume, le royaume du Christ.


La couronne que nous avons offert à la Vierge Marie portait 3 signes importants:
  1. Le tambour avec les couleurs du drapeau national. Le tambour est le signe du royaume, du pouvoir politique. C'est par là qui doit commencer la conversion.
  2. Les bagues matrimoniales: signes de la famille. Figure clé dans la conversion du pays.
  3. La cruche en argile avec 3 chalumeaux pour prendre ensemble la boisson, selon la coutume traditionnelle. Signe de l'amitié et de la réconciliation.
Le soir de ce 14 août, on pouvait voir comme cette multitude immense priait autour du sanctuaire. On remarquait clairement que ce n'était pas une excursion, mais un pèlerinage. Ils étaient venus pour prier et l'on pouvait l'expérimenter sans aucun doute.



Les files autour des prêtres qui donnaient le sacrement de la réconciliation étaient gigantesques. Les prêtres qui aidaient à donner ce sacrement ne suffisaient pas pour accueillir tant de gens.



Vraiment, c'était très touchant de voir ces scènes : dans un pays autrefois déchiré ainsi par la haine, maintenant autant de personnes venaient vers le sanctuaire de la Vierge Marie avec le but de trouver une conversion sincère devant Dieu. Nous pouvons dire maintenant que ... l'étoile de l'espérance monte pour le Burundi! D'une conversion sincère, on ne peut qu'attendre de bons fruits.


Des « Apôtres de la Vierge Pèlerine ». L'image de la Vierge Pèlerine visite des milliers et des milliers de familles en évangélisant les foyers. Maintenant ces mêmes familles leur rendent la visite à la Vierge à leur tour.


Deux délégations sont venus nous visiter : une de la Suisse y
et l'autre de l'Espagne (sur la photo). En total plus de 20 personnes de ces deux pays de l'Europe sont venus pour nous accompagner et pour saluer notre Mère dans le moment de son couronnement.

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(Bon, nous resterons jusqu'ici pour aujourd'hui. Il y a encore beaucoup plus à raconter. Bientôt ... ¡à suivre! ...)

mardi 11 août 2009

Ils étaient dans la rue ...




... et maintenant ils ont un foyer !



Le temps passe vite, le couronnement de notre Mère dans notre sanctuaire s'approche (le 15 août), mais avant cet événement je tiens au cœur de vous raconter quelque chose importante, avant qu'il ne soit pas trop tard. Voilà ce que je vous raconte:



Inauguration de la Maison
« Mariya Arafasha »
(Marie Aide)
au Burundi
pour les enfants de la rue


Nous avons eu une grande joie le passé samedi 4 juillet. Après beaucoup d'efforts, enfin nous avons pu inaugurer une maison, où l'on peut loger 15 enfants qui étaient auparavant dans la rue. Ils se sont donnés à eux-mêmes le nom: « Enfants de Marie ».

Je vous raconte un peu l'histoire :
Tout a commencé en 2006. Père Déo, de nationalité burundaise, fondateur de l'oeuvre "Marie Aide" ici au Burundi, était arrivé d'un voyage d'expériences pastorales qui lui avait permis d'être au Chili, en Argentine et au Paraguay. Il arrivait très content, plein d'idéaux et avec un appétit d'enthousiasmer tout le monde. Il disait : Il est possible de rêver d'un monde meilleur. Nous les burundais, nous ne sommes pas condamnés à vivre toujours dans la misère, pleins de problèmes. Nous pouvons faire, nous-mêmes, beaucoup de choses pour changer tout cela.



C'est ainsi que dans son cœur germait une institution, qui appellerait tous les burundais à la solidarité pour lutter pour un monde nouveau, pour un meilleur pays. Finalement cette organisation a reçu son nom : "Mariya Arafasha" ("Marie Aide" en français). À partir de son sanctuaire de Schoenstatt, la Vierge, comme Mère de tous, appelait tous les burundais à se joindre dans une action solidaire pour changer le pays - après plus de 10 ans de crise fratricide - dans un pays de frères.
Et c'est ainsi que, comme un fruit de conversations multiples avec beaucoup de laïques généreux, les objectifs de Marie Aide (Mariya Arafasha) ont été consolidés.


Deux mamans qui appuient pleines d'enthousiasme notre oeuvre avec les enfants.

Les objectifs de Marie Aide étaient à savoir trois:

1. l'aide sociale directe : celle-ci était à la fois de 3 types :
  1. Les enfants de la rue : pouvoir les enlever de cette atmosphère, leur donner une éducation, se préoccuper de sauver leurs familles, etc.
  2. Les jeunes : leur donner surtout l'accès à l'éducation, les bourses, les assurances de santé, etc.
  3. Des ateliers pour apprendre un métier : la couture, la menuiserie, etc.

2. L'éducation : développer des écoles, en vue de donner une éducation de qualité aux plus pauvres.

3. La paix et la réconciliation : voilà un point névralgique du pays, c'est pourquoi, il faudrait réaliser beaucoup d'actions de promotion de ces valeurs si nécessaires. Pour cela on se servirait du chant, du théâtre, etc.

Ce qui se présente ici - d'une façon tellement systématique - est jailli en vérité de la vie même, car Dieu nous parle à travers des événements.

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Par exemple, aujourd'hui, je ne vous parlerai que de la façon comment le travail avec les enfants de la rue a pris naissance :

Un bon jour, le Père Déo a assisté à des obsèques, et selon la coutume, après la messe, tout le monde était invité à une réception dans la ville, où l'on reçoit quelque chose à boire.

Voici qu'un garçon est venu pour mettre la main à la poche du veston de P. Déo, sans que celui-ci ne se rendît compte, et lui a volé son téléphone portable. Cela a déchaîné une série de vérifications et de conversations avec ces garçons de la part de P. Déo.

Il leur disait : il faut que vous trouviez ce téléphone, celui qui le garde, ne pourra pas prospérer, puisque ce téléphone est dédié à la Ste. Vierge (le téléphone avait l'image de la Mère Trois Fois Admirable sur l'écran).

Finalement les garçons obtiennent que celui qui a volé le téléphone le rende. P. Déo leur parle au cœur et leur dit qu'ils devraient faire quelque chose pour changer de vie. Ils lui demandent de les aider à changer. Il les emporte au sanctuaire de la Mère trois fois Admirable de Schoenstatt à Mont Sion Gikungu, et ainsi, peu à peu, ils commencent à devenir des amis.

Cependant, les garçons sont nombreux, et il n'y a pas de maison pour eux.
Dans ce temps-là (novembre 2006), le bon Dieu a voulu qu'arrive chez nous Joaquín Zuazo.


Joaquín Suazo en 2006, à côté d'une des plages du lac Tanganyika.
(N.B.: jusqu'aujourd'hui il est "celibataire et sans engagement" ..., ¡hé, hé ! Qu'est-ce que se passera ?)

Il était arrivé depuis l'Espagne avec le désir d'aider les pauvres. Il avait vécu auparavant une vie désorientée, et dans le Sanctuaire de Schoenstatt à Madrid (avec l'aide d'un prêtre : P. Carlos Padilla) il avait trouvé une conversion pour sa vie. Il demande une permission de deux mois dans son travail, et se décide venir pour connaître le Burundi, plus spécifiquement le lieu où les Pères de Schoenstatt travaillent.


Joaquín Zuazo, en 2006, ensemble avec les Soeurs Bene Mariya (communauté fondée au Burundi). Elles nous collaborent fidèlement au Sanctuaire de Mont Sion Gikungu.

Après avoir eu le contact avec cette réalité, l'idée de faire quelque chose pour les enfants de la rue le frappe au cœur. Il retourne en Espagne, et fait des actions multiples pour ramasser de l'argent avec un seul but : construire un foyer pour ces enfants.


Joaquín Zuazo, en 2008, de retour au Burundi. avec les enfants.

Finalement en Janvier 2008, il revient au Burundi avec les fonds nécessaires pour construire le foyer tellement souhaité.

Procession des offrandes avec les enfants, le jour du 2ème anniversaire de la fondation de Marie Aide (Mariya Arafasha).


... Et il ne pouvait pas manquer, le "fou" (Joaquín) qui s'est mis sur la photo!...

Et ... bon, voici que (plus ou moins) un an et demi après, le foyer fameux peut être inauguré. Ils sont beaucoup ceux qui ont aidé pour que ce foyer (et non seulement la maison) devienne une réalité. Il y a les bienfaiteurs et volontaires du Burundi même, de la Suisse, de l'Espagne, du Lions Club de Liechtenstein, de l'Allemagne, du Chili, etc. À tous un grand merci, et nos prières pour que Dieu les bénisse !


Un "Enfant de Marie" lit une intention dans la messe de 2ème anniversaire de Mariya Arafasha (Marie Aide) - au Burundi.

Les garçons ont vécu un temps dans une maison de retraite, un autre temps dans une maison de pauvres, un autre temps dans une tente, un autre temps dans la maison qui était à mi-construire, etc. Enfin maintenant ils peuvent dire: notre maison est prête ! C'est évident que, durant toute cette période, ils n'ont pas perdu le temps, ils vont évidemment à l'école comme tous les enfants, et surtout ils vivent de cette nouvelle réalité : avoir un foyer, un "quelqu'un" qui les attend chaque jour et qui s'intéresse avec amour pour eux.
Dans les vacances scolaires, ils rentrent à leurs foyers, et là il y a aussi "quelqu'un", qui s'intéresse pour que cette famille devienne une meilleure famille. Le sanctuaire de la Vierge est pour eux une chapelle où ils peuvent toujours passer pour prier, surtout parce qu'ils savent que ces personnes - qui les aiment - possèdent là, dans le cœur de Marie, un centre d'amour et de renouvellement spirituel.

Ils étaient dans la rue ... et maintenant ils ont un foyer !

Félicitations !

En plus, ici je vous envoie plus de photos de nos enfants, de la fête, etc..
pour que vous vous amusez avec nous !


Sur la photo : À côté de l'autel se trouvait la Reine de notre nouvelle maison.
Avec elle à la tête de la maison, tout ira bien ... !



Dans la messe d'inauguration.
Vous pouvez voir les célébrants. Au centre : P. Edwin Germann, Père Provincial de la Suisse. À gauche : P. Rodrigo, P. Claude (disculpez Jean Pierre qui passait, et excusez le photographe (un débutant) qui n'a pas répété la photo). À droite : P. Déo (fondateur de Mariya Arafasha-Burundi) et P. Félicien.



Innocent au temps de la construction de la maison.
Il se prépare pour prendre sa "douche".



C'est Japhet, très content avec un globe au jour de l'inauguration.


Floribert en train de prendre un Fanta. À son côté Trino, un ami.


C'est Dany.
Plusieurs fois il s'est échappé.
Espérons que un jour, il pourra se sentir à l'aise cent pour cent chez nous.



C'est Daniel Sepúlveda, dentiste, chilien, schoenstattien de Concepción (Chili).
Il est venu à travailler chez nous comme volontaire
(c'est célibataire sans engagement, pour le cas que quelqu'un veut le savoir, hé, hé!).
Sur la photo il apparaît avec Lievin et Enock.


C'est Dany, dans un jour d'excursion.


Ici vous voyez la tente de la fête au jour de l'inauguration.


Dans l'inauguration nous avons eu la joie et l'honneur
de compter sur la présence de la Ministre de la Solidarité Nationale.
Sur l'arrière-plan, P. Edwin Germann, provincial de la Province Suisse.


P. Paul Zingg, supérieur de notre filiale au Burundi,
au moment du discours de reconnaissance à tous ceux qui ont collaboré.

À tous ceux qui ont collaboré, à ceux qui collaborent, et à ceux qui collaboreront : Merci beaucoup!

Et maintenant, pour finir, une vidéo de 60 secondes.
Je vous offre un chant que nos enfants ont présenté à la fête : Il s'appelle : "Enfants de la rue" Pour ceux qui veulent chanter le refrain (en Kirundi naturellement) le voici :
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/: Nirirwa mw'ibarabara
nkarara mw'ibarabara :/

Kubera ntagira iyo nja,
kubera ntagira iyo mva.
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Pour les "non-kirundi-phones" qui n'ont rien compris (hé,hé!) voici la traduction :

/: Jour et nuit je suis dans la rue :/
parce que je n'ai pas où aller,
et parce que je n'ai pas un foyer, d'où je viens (je n'appartiens nulle part).

Et vous les burundais,
on dit qu'au Burundi il y a des gens intelligents,
vous pouvez me dire alors,
quand est-ce que ce titre d'enfant de la rue me sera enlevé,
pour que je ne puisse pas désespérer,
pour avoir une dignité comme les autres enfants?
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Voici la vidéo, elle est un peu obscure, mais c'était la nuit.
Je vous souhaite beaucoup de joie en la regardant!